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L'actualité juridique

L'existence de litiges avec les sociétés Odevia/Publiciweb/Locam :

Les entrepreneurs qui ont souhaité confier la réalisation de leur site internet par le biais de sociétés proposant une création gratuite de ces sites, pour le seul paiement de l'hébergement auprès de la société LOCAM, n'ont pas fait l'affaire qu'il espéraient. En effet, pour nombre d'entre eux, aucun site n'a été conçu, ce qui n'a pas empêché l'hébergeur de commencer à débiter les sommes correspondantes aux loyers.

De nombreux commerçants ayant été confronté à cette situation, des associations se sont créées afin de regrouper les plaignants. Un reportage diffusé sur TF1 a même relayé cette affaire, eu égard au nombre de clients mis en cause.

A titre informatif, il est indiqué que le contrat conclu avec cet hébergeur, qui est un contrat de location de site web, précise que : «Lors de la livraison du Site Web, le locataire signera le procès verbal de conformité.» Ce PV de conformité vaut reconnaissance de la conformité du site web et déclenche l'exigibilité des loyers. Par conséquent, si l'hébergeur requiert le paiement de loyers avant la livraison du site, il ne se conforme pas à ses propres conditions générales. S'il requiert ce paiement en l'absence de toute livraison de site, il ne respecte pas plus le contrat qu'il fait signer à ses clients.

Encore une fois, la lecture in extenso des contrats conclus peut vous permettre de ne pas subir les abus de vos cocontractants. Et pour plus de précisions, n'oubliez pas que si vous avez une question, un avocat a la réponse.


difficulté des successions des baux dérogatoires :

L'article L. 145-5 du code de commerce prévoit qu'en cas de renouvellement exprès du bail commercial dérogatoire ou de conclusion entre les mêmes parties d'un nouveau bail pou le même local, il s'opère un nouveau bail dont l'effet est réglé par le statut des baux commerciaux.

Dans un arrêt en date du 19 janvier 2011, n. 09/05983, la Cour d'appel de PARIS a précisé que ­les dispositions de l'article L.145-5 du code de commerce n'imposant pas l'exercice de la méme activité dans les locaux concernés, la signature d'un nouveau bail avant l'expiration du premier ne suffit pas à écarter la constatation de la signature, par les mêmes parties, de deux baux dérogatoires pour les mêmes locaux et de l'absence de congé par M. K. pour le premier bail dérogatoire».

Ainsi, le droit au statut des baux commerciaux est applicable s'il s'agit des mêmes parties et du même local, et ce même si l'activité est différente.


Coopération de la CNIL et de la DGCCRF :

Le 6 janvier 2011, un protocole de coopération pour la protection des données personnelles des consommateurs a été signé par la Commission nationale de l'informatique et des libertés et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Les agents de la DGCCRF pourront, aux termes de ce texte, signaler aux agents de la CNIL les manquements dans le traitement des données des internautes qu'ils constateraient dans leurs contrôles de sites internet.


L'affaire du Mediator :

L'affaire dite du Mediator ne cess de connaître des rebondissements ; en effet, le 13 janvier 2011, un cardiologue accuse le Laboratoire Servier d'avoir modifié le rapport qu'il avait établi en 2009 et qui démontrait la dangerosité du Mediator.

Face à ces nouvelles révélations, il est possible de comprendre les personnes qui ne souhaitent pas transiger "amiablement' avec le Laboratoire Servier : si une transaction a en effet l'avantage de parvenir plus rapidement à l'indemnisation que pourraient obtenir les victimes devant le tribunal compétent, certaines peuvent préférer une voie judiciaire qui aurait pour avantage de mettre réellement en lumière toute la vérité dans cette affaire... avec l'espoir que ce genre d'affaires ne puissent se reproduire à l'avenir.

En tout état de cause, le choix des victimes est à prendre au cas par cas, en fonction de la situation de chacune.


Le nouveau réglement du moteur de recher GOOGLE :

Le 14 septembre 2010, Google a autorié la possibilité d'acheter aux enchères la marque d'autrui pour faire de la publicité.

Pour l'Union des Annonceurs, l'Union des fabricants, le Syndicat de la presse quotidienne nationale et le Syndicat de la presse magazine, « GOOGLE a ainsi franchi une étape. Ce changement est source de développement de situations illégales - actes de parasitisme, de concurrence déloyale ou de contrefaçon, risque de confusion pour le consommateur en recherche de références fiables - face auxquels GOOGLE ne peut rester sans réponse.»


Le rescrit :

Le rescrit est une procédure qui permet de demander à l'Administration de définir sa position sur un point de droit qui pourrait être litigieux. Ce procédé est essentiellemt utilisé en droit fiscal et depuis le 1er juillet 2010, il s'applique aussi aux actes de donation et de succession. La demande doit être faite dans les trois mois suivant l'enregistrement des actes et des déclarations et peut être faite par les contribuables ayant respecté leurs obligations déclaratives et qui se sont acquittés dans les délais légaux des droits dus.

Lorsque l'Administration fiscal a pris formellement position sur la situation exposée au regard d'un texte fiscal, elle ne peut procéder à aucune imposition supplémentaire findée sur une appréciation différente de cette position. Bien entendu, cette garantie ne s'applique que pour des contribuables de bonne foi.

Si au fil du temps, l'Administration devait être amenée à changer de position, elle doit en informer le contribuable qui l'a consultée : le changement d'appréciation ne vaudra que pour l'avenir. Par ailleurs, lorsqu'une nouvelle loi fiscale viendra réglementée cette situation, le garantie cessera, mais uniquement au moment de l'entrée en vigueur de ces nouvelles lois.

Des modèles de formulaires de rescrits sont consultables sur le site www.impots.gouv.fr.


Procédure collective : pas de résiliation de plein droit du bail commercial :

Lorsque le locataire est mis en redressement judiciaire et que le propriétaire bailleur adresse à l'administrateur judiciaire une mise en demeure de prendre parti, le défaut de réponse de ce dernier ne vaut pas renonication implicite de sa part à la poursuite du contrat de bail commercial et n'entraîne donc pas sa résiliation.

Cette solution adoptée par la Cour de cassation, confirmant le choix pris par la législation actuelle, est peu favorable au bailleur, qui ne pourra donc demander la résiliation du contrat de bail commercial qu'en entamant une action en résiliation de ce contrat de bail pour non-paiement des loyers.


Les actifs immatériels :

Alors que les entreprises ont bien conscience de la valeur de leurs brevets, marques et autres biens immatériels, cette richesse est encore trop peu exploitée par les administrations publiques. Une Agence du patrimoins immatériel de l'Etat (APIE) a ainsi été créée en 2007 afin d'identifier et de valoriser ces richesses. La marge de progession de ces ressources est importante. En outre, les recettes associées à ce patrimoine immatériel sont affectée intégralement aux administrations il dépend.


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    Actualités juridiques


    Le droit au statut de la propriété commerciale ouvert à tous les étrangers

    Aux termes de l'article L.145-13 du code de commerce, ne peuvent être invoquées par des commercçants, des industriels ou des personnes de nationalité étrangère les dispositions relatives concernant le droit au renouvellement du bail commercial.

    Dans un arrêt du 9 novembre 2011, la Cour de cassation a privé d'effet cet article, arguant que cet article, en ce qu'il subordonne, san sjustification d'un motif d'intérêt général, le droit au renouvellement du bail commercial, protégé par l'article 1er du protocole additionnel de la Convention de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, à une condition de nationalité, constitue une discrimination prohibée par l'article 14 de cette même Convention.


    Le loyer binaire écarte la révision du loyer

    La fixation d'un loyer binaire, soit d'un loyer constitué d'une partie fixe et d'une partie proportionnelle au chiffre d'affaires du locataire, écarte l'application de l'article L.145-39 du code de commerce sur la révision du loyer commercial.

    Ce choix de fixation du loyer a donc des conséquences importantes qu'il faut bien concevoir avant de prévoir une telle convention.


    Modification des facteurs locaux de commercialité et déplafonnement du loyer :

    Dans un arrêt en date du 13 juillet 2011, la Cour de cassation a retenu que :

    «Attendu, selon l'arrêt attaqué, que la société des R., propriétaire de locaux à usage commercial donnés à bail à la société C. E. pour y exploiter un commerce de chaussures, maroquinerie et accessoires, a délivré congé à celle-ci par acte du 24 mai 2005, avec offre de renouvellement moyennant un loyer déplafonné ; qu'à défaut d'accord des parties sur le prix du bail renouvelé, la bailleresse a saisi le juge des loyers commerciaux en fixation de ce prix ;

    Attendu que, pour dire qu'il y avait lieu à déplafonnement et fixer le loyer à une certaine somme, l'arrêt retient que, depuis 2001, les facteurs locaux de commercialité ont été grandement favorisés par les facilités de stationnement, gratuit durant 45 minutes, dans cinq parkings à proximité immédiate de la rue Victor Hugo et surtout par le système de gratuité des transports en commun, favorisant de manière indiscutable l'entrée de clients potentiels en centre ville et tout particulièrement les commerces du centre de Châteauroux, que si deux grandes surfaces commerciales du centre ville ont fermé, ces locaux ne sont pas restés vides mais ont été occupés par des enseignes nationales et qu'ainsi il existe une modification notable des facteurs locaux de commercialité justifiant le déplafonnement du loyer ;

    Qu'en statuant ainsi, sans rechercher si la modification des facteurs locaux de commercialité présentait un intérêt pour le commerce exploité par la société C. E., la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision.»

    Ainsi, la modification des facteurs locaux de commercialité doit présenter un intérêt pour le commerce exploité pour écarter la règle du plafonnement prévue par l'article L. 145-34 du Code de commerce.


    Arrêt 10-14215 de la 3e chambre civile de la Cour de cassation du 5 avril 2011 :

    Le bail d'un bien indivis consenti par un seul indivisaire n'est pas nul mais est seulement inopposable aux autres indivisaires et il produit ses effets, dans les rapports entre bailleur et preneur tant que celui-ci n'en a pas la jouissance troublée par les autres indivisaires, permettant ainsi au preneur de se prévaloir du manquement du bailleur à son obligation d'entretien de la chose louée.


    Arrêt 10-30158 de la 3e chambre civile de la Cour de cassation du 5 avril 2011 :

    La requalification d'un contrat de bail en convention d'occupation précaire n'est possible que lorsque l'occupation des lieux n'est autorisée qu'à raison de circonstances exceptionnelles et pour une durée dont le terme est marqué par d'autres causes que la seule volonté des parties ;

    Ainsi, les parties ne peuvent échapper aux dispositions d'ordre public régissant les baux commerciaux, et en particulier à l'article L 145-4 du code de commerce, par une convention dont la durée est dans l'entière dépendance de la volonté de l'une ou l'autre des parties ;

    En l'espèce, la cour d'appel a qualifié la convention litigieuse de convention d'occupation précaire non soumise aux dispositions des baux commerciaux tout en relevant la faculté pour chacune des parties d'y mettre fin à l'occasion de chaque renouvellement annuel ; en requalifiant ainsi le contrat litigieux en convention d'occupation précaire tout en constatant que la durée de la convention était entièrement soumise à la seule volonté de l'une ou l'autre des parties, la cour d'appel a violé les articles L 145-1 et suivants du code de commerce.


    Publication de l'indice des loyers commerciaux et de l'indice du coût de la construction :

    L'indice du coût de la construction qui est publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques le 8 avril 2011, s'élève à 1533, au 4e trimestre 2010, ce qui correspond à une augmentation annuelle de 1,73 %.

    L'indice des loyers commerciaux a, lui, été fixé à 102,92, soit une augmentation annuelle de 1,83%.

    Pour rappel, la révision du loyer en cours de bail ne peut ê:tre prévue par le contrat de bail qu'à la date anniversaire d'une période triennale et suivant l'indice du coût de la construction ou celui des loyers commerciaux. Le loyer est librement négocié et consenti entre les parties.


    Arrêt 09/08 243 de la Cour d'appel de PARIS du 2 février 2011 :

    Le bailleur a le droit de prévoir dans le contrat de bail commercial une indemnité nettement supérieure au loyer pratiqué, mais lorsque cette indemnité est manifestement excessive, le juge la qualifie de clause pénale , ce qui lui permet d'en modérer le montant, sur le fondement de l'article 1152 du code civil.

    En l'espéce, il était prévu une indemnité 20 fois supérieure au montant du loyer annuel et le locataire avait été contraint de se maintenir dans les lieux un an et demi. Après avoir estimé que cette clause pénale devait recevoir application, le juge a fixé le montant de l'indemnité à la somme de 155.000 euros au lieu des 2 millions prévus sur le fondement de la clause litigieuse.


    difficulté des successions des baux dérogatoires :

    L'article L. 145-5 du code de commerce prévoit qu'en cas de renouvellement exprès du bail commercial dérogatoire ou de conclusion entre les mêmes parties d'un nouveau bail pou le même local, il s'opère un nouveau bail dont l'effet est réglé par le statut des baux commerciaux.

    Dans un arrêt en date du 19 janvier 2011, n. 09/05983, la Cour d'appel de PARIS a précisé que ­les dispositions de l'article L.145-5 du code de commerce n'imposant pas l'exercice de la méme activité dans les locaux concernés, la signature d'un nouveau bail avant l'expiration du premier ne suffit pas à écarter la constatation de la signature, par les mêmes parties, de deux baux dérogatoires pour les mêmes locaux et de l'absence de congé par M. K. pour le premier bail dérogatoire».

    Ainsi, le droit au statut des baux commerciaux est applicable s'il s'agit des mêmes parties et du même local, et ce même si l'activité est différente.


    Procédure collective : pas de résiliation de plein droit du bail commercial :

    Lorsque le locataire est mis en redressement judiciaire et que le propriétaire bailleur adresse à l'administrateur judiciaire une mise en demeure de prendre parti, le défaut de réponse de ce dernier ne vaut pas renonication implicite de sa part à la poursuite du contrat de bail commercial et n'entraîne donc pas sa résiliation.

    Cette solution adoptée par la Cour de cassation, confirmant le choix pris par la législation actuelle, est peu favorable au bailleur, qui ne pourra donc demander la résiliation du contrat de bail commercial qu'en entamant une action en résiliation de ce contrat de bail pour non-paiement des loyers.


    Cession de droit au bail en cours d'instance :

    Pour la Cour de cassation dans son arrêt n. 08-19420 du 3 février 2010, «la signification d'une cession de droit au bail, faite en cours de bail par voie de conclusions à l'occasion d'une instance, ne nécessite pas l'acceptation du bailleur pour rendre cette cession opposable à ce dernier»

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